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09/12/2009

Les espars, le gréement et l'accastillage. 
   Un voilier a besoin, non seulement de voiles pour utiliser le vent et avancer, mais d'un système pour porter ces voiles. Le système le plus simple est un bâton portant un bout de tissu. Le bâton a pris le nom de mât, mais un mât ne suffit pas pour que le morceau de tissu capte bien le vent. Il faut donc un système plus complexe : Pour avoir des voiles bien gonflées, il faut, en plus du mât, d'autres espars qui permettent de les déployer et de les orienter d'une certaine façon.
Et puis, il faut un système pour soutenir, orienter et régler les espars et les voiles ; système qui fait appel à des cordages fixes et mobiles constituant le gréement.

Ce gréement ne peut fonctionner efficacement, surtout au-dessus d'une certaine taille de bateau que grâce à des accessoires qui permettent de fixer les cordages, de les renvoyer, de démultiplier les efforts, etc. Cet ensemble de ferrures, de colliers, de poulies, de treuils ou winchs, etc. constitue l'accastillage.

On parle d'apparaux (pluriel particulier d'appareil) pour les pièces importantes telles que les cabestans, les gros treuils ou ce qui a rapport au mouillage (guindeaux, etc)

L'ensemble a atteint un maximum de complexité au début du 20ème siècle avec les grands voiliers à 3, 4 et même 5 mâts, une quarantaine de voiles et des kilomètres de cordages.

Ci-dessus, le gréement complexe du 4 mâts-barque Sedov.

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