L'arrière de la coque peut avoir différentes formes selon le matériau et le type de construction.
Sur un bateau en bois de construction classique, la quille se termine à l'arrière par l'étambot, plus ou moins incliné, sur lequel est fixé le safran du gouvernail. Celui ci est relié à la barre par une mèche qui traverse la voûte et le pont par un tube, assurant l'étanchéité : la jaumière. (voir ci-dessous)
Les bordés peuvent se continuer vers l'arrière en se relevant au-dessous de la ligne de flottaison : cette voûte peut se continuer jusqu'au pavois ou se terminer par un tableau plus ou moins incliné.
Les bordés peuvent se continuer vers l'arrière en se relevant au-dessous de la ligne de flottaison : cette voûte peut se continuer jusqu'au pavois ou se terminer par un tableau plus ou moins incliné.


Le tableau arrière peut être plus grand et commencer à la ligne de flottaison ou même au-dessous : on parle d'arrière à tableau. Le safran s'articule alors à la fois sur l'étambot et sur le tableau. la barre peut passer par un trou dans le pavois, au ras du pont, comme sur la photo ci-dessous ; ou bien elle passe par-dessus le tableau.

Ce type d'arrière s'est généralisé sur les bateaux de taille moyenne après la deuxième guerre mondiale, en même temps que la propulsion par moteur et hélice remplaçait les voiles.

Le haut du tableau est parfois ajouré :

Les voiliers de plaisance ont généralement un arrière à voûte ; celle-ci est très fine et allongée sur les yachts classiques. selon les cas, elle se termine ou non par un tableau arrière, souvent très incliné lui aussi lorsqu'il existe.

De nombreux voiliers de plaisance, surtout à partir des années 1970, ont des tableaux arrières inversés (tournés vers le haut).

Il peut aussi exister des arrières pointus, ressemblant à une étrave :

jusqu'au Moyen Âge, par exemple sur les bateaux vikings, ces arrières pointus ne portaient pas de gouvernail : le bateau était dirigé par un aviron court et large, placé d'un côté de la coque (normalement sur tribord).



L'arrière pointu peut être presque vertical et la construction comprend un étambot, qui peut porter un gouvernail : on parle d'arrière canoë, ou norvégien.

On trouve également un arrière pointu avec gouvernail d'étambot sur de nombreuses chaloupes de Bretagne sud, sur beaucoup de voiliers méditerranéens et sur certains canots voile-aviron.


Les grands voiliers anciens possèdent un arrière très surélevé, dominé par le château ou se trouvent les logements des officiers. Du 16 ème au 18ème siècle, ces châteaux arrières étaient richement décorés et alourdissaient beaucoup les navires.
En voici quelques exemples :






Sur les grands voiliers de commerce du 19ème siècle et du 20 ème siècle, et sur les voiliers-école, il n'y a plus de château aussi élevé, mais une dunette qui domine le pont. Cette dunette constitue un pont supplémentaire ; elle porte le poste de barre ; souvent, un rouf abrite la table à carte et les instruments et sert à la navigation. Sous la dunette se trouvent les logements des officiers et, souvent, un salon de réception luxueux (surtout dans les navires-école).
La coque du trois-mâts Christian Radich comprend une dunette à l'arrière et un gaillard à l'avant ; entre ces 2 extrémités surélevées, le reste du pont est appelé coffre.
Les bateaux métalliques ont pratiquement toujours un arrière à voûte, parfois complété par un tableau.

Les bateaux métalliques ont pratiquement toujours un arrière à voûte, parfois complété par un tableau.



L'arrière d'un bateau porte généralement son nom et son port d'attache ; sur de nombreux bateaux néerlandais, seul le port d'attache est indiqué, ce qui peut entraîner des confusions ; le nom est alors inscrit de chaque côté de l'étrave.
L'arrière de certains bateaux peut être décoré, même lorsqu'il n'existe pas d'imposant château arrière.


Le gouvernail classique comprend un safran, articulé sur l'étambot ou sur le tableau arrière par des aiguillots passant à travers des fémelots, ou suspendu à une mèche, et une barre. La mèche, quand le safran est suspendu, traverse la coque dans un tube étanche : la jaumière (ou tube de jaumière) ; on voit ces éléments sur la photo de La Recouvrance, ci-dessus.

La barre peut être franche et articulée directement sur le safran lorsque celui-ci est au tableau arrière (sur des petits bateaux ) ; si le safran est suspendu, la barre franche est fixée à l'extrémité supérieure de la mèche, qui traverse le pont. A partir d'une certaine taille de bateau et d'une certaine force de vent, la barre franche ne peut plus être directement maniée par la force des bras, même musclés : il faut agir par l'intermédiaire de palans amarrés de chaque côté du bateau.

Sur les bateaux d'une certaine taille, la barre est une roue dont l'axe est relié à la mèche du gouvernail par un ensemble de poulies et de câbles ou de chaînes, les drosses.




La barre à roue peut, sur la plupart des grands voiliers-école notamment, être déconnectée du safran ; Le commandant utilise alors une commande électrique, plus rapide et plus précise, pour diriger le navire dans les manœuvres de ports et lors des passages dans les chenaux délicats. La barre à roue est remise en service en pleine mer.

Sur beaucoup de bateaux de taille moyenne ou grande et des voiliers de course, existe un système de pilote automatique, auquel il suffit de fixer un cap ; il barre souvent mieux qu'un barreur moyen lorsque le bateau navigue en mer dégagée.
BONJOUR, ou je pourrais trouver la décoration du chateau que pouvait avoir l'entreprise de 1789 merci
RépondreSupprimerDésolé, Desoulle ; je ne comprends pas votre question ; qu'est-ce que l'entreprise de 1789 ?
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